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vendredi 20 avril 2012

SAUVE

JOURNÉE TAURINE, CE SAMEDI 21 AVRIL 2012 A SAUVE


Au programme,  dés 11h30 : abrivado, aperitif 
et
 paella au centre village.

A suivre : concours de boules à la VABRE avec pour dotation 100 euro plus mise ainsi que coupes.

La journée se clôturera par un nouvel abrivado toujours au centre village, apéritif, paella et animations musicales en collaborations avec les deux cafés du village.

abrivado c'est ça!!!!


Abrivado

L'abrivado est un mot provençal signifiant « élan, hâte » , noté abrivada (norme classique) ou abrivado (norme mistralienne), qui désignait jadis la conduite des taureaux depuis les pâturages jusqu'aux arènes sous la surveillance de gardians. La bandido (du provençal bandir ou fòrabandir, « expulser » les taureaux), désignait le retour des taureaux des arènes aux pâturages.De nos jours, chacun de ces termes désigne une tradition taurine provençale et languedocienne consistant à simuler ces transferts de taureaux en les lâchant dans les rues fermées d’une ville ou d’un village.

Origines

À l’origine (avant l'époque des camions transporteurs de bétail, que l'on appelle encore les chars de taureaux), l’abrivado consistait à conduire les taureaux des pâturages aux arènes où les bêtes devaient participer à des courses.

Afin de faire ce trajet sans incident, les bioù ou buòus (« taureaux » en provençal) étaient encadrés par une dizaine de cavaliers disposés selon une formation en V.

Lors des traversées de villages, il arrivait souvent que les jeunes villageois tentent de faire échapper les bêtes, afin de s’en amuser. Afin de limiter les risques de voir leurs taureaux leur échapper, les gardians leur faisaient donc traverser le village au galop, à la vitesse la plus élevée possible.

Abrivado

De nos jours les abrivado sont organisées spécialement lors des fêtes locales de nombreux villages et villes des Bouches-du-Rhône, du Gard et de l’Hérault. Les rues sont barrées par des barrières afin d’empêcher les taureaux de s’échapper.

Les gardians empêchent les atrapaïre (« attrapeurs » en provençal, figurant les jeunes villageois d'antan) de faire échapper le taureau ; les atrapaïre rivalisent d’adresse et de témérité. Il est même organisé des concours d’abrivado, plusieurs éleveurs y participant et étant jugés sur le nombre de taureaux qu’ils ramènent au bercail.

Abrivado longue

Une variante (qui est en fait un retour aux sources) est l’abrivado longue.

Le départ, qui a lieu loin du village (plusieurs kilomètres), est souvent précédé d'un déjeuner des participants (« déjeuner au pré »).

On mène alors les taureaux encadrés par 10 à 20 cavaliers au pas. Les piétons courent devant et tentent de créer une brèche dans la troupe en se pendant au cou des chevaux, en les écartant et les faisant cabrer. Ces gens-là sont appelés les « charbonneurs » (pour une raison inconnue). Si une bête s'échappe, la capturer est ensuite une opération périlleuse et difficile.



Affiche : Véronique.
Source : objectifgard et wikipedia.
Photos : wikipedia.

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